Les parties rayées du texte qui suit ne sont plus valables pour le cas de ce blog et de l'édition associée, mais restent valable pour tout projet autonome, tout “nœud”: agir pour que les choses se fassent rapidement, quand elles peuvent se faire rapidement, et réserver la patience à ce qui demande de la patience.


L'édition «Fruits de saison, la récolte» évoquée ci-après est désormais créée.


Un réseau n'a pas de créateur mais à un initiateur, une personne physique (un individu) ou morale (un groupe), le réseau n'existe que quand au moins trois points sont reliés, chaque point étant relié aux deux autres. Pour plus de précision, je parlerai de nœuds et de liens.

Le réseau envisagé ici a un premier nœud, ce blog, le nœud lui-même a un créateur, et tout autre nœud aura un créateur, mais le réseau n'aura de réalité que quand trois au moins nœuds seront reliés, raison pourquoi le réseau n'a pas de créateur mais un initiateur, l'ensemble des premiers nœuds une fois liés.

Je désignerai le créateur de ce blog Ma Pomme, en ce sens que mon pseudonyme n'a aucune importance, et que son utilisation me poserait faussement comme «le créateur du réseau».

Le projet du créateur de ce blog, Ma Pomme, est d'initier rapidement un premier réseau, qui aura comme fonction de fédérer des propositions, des réflexions et des initiatives locales, en tout premier des groupes locaux de discussions et de propositions. Ces groupes locaux sont très nécessaires car un réseau est une structure trop lente et trop dispersée pour permettre l'élaboration rapide de propositions, le réseau est nécessaire pour rendre compte des débats et propositions locaux, et déterminer rapidement les divergences et convergences, ce qui permettra une convergence des divers nœuds vers celles des propositions les plus fédératrices, en ménageant l'autonomie de chaque nœud qui aura, selon les capacités, compétences et modes d'action privilégiés par chaque nœud, des manières propres de mettre en œuvre un projet circonstanciel. Pour un exemple simple, si un projet circonstanciel a comme élément de réalisation d'interpeler un élu du conseil général, selon que le territoire du canton est rural ou citadin, le mode d'action concret sera très différent, dans mon contexte local, je vis dans un canton rural peu dense d'un rayon d'environ 25 kilomètres, la ville de Bourges, assez proche, compte plusieurs cantons sur un rayon d'environ cinq kilomètres, la coordination des habitants du canton rural sera beaucoup plus dépendante du réseau informel de télécommunication (Internet et téléphones fixes et mobiles), celle d'un canton de Bourges peut plus facilement réunir physiquement les membres de nœuds de ce canton.

Pour qu'un réseau se développe à partir de ce blog, il faut le transformer rapidement en blog participatif, en “édition” dans la terminologie propre au Club de Mediapart, ce blog devenant alors un “centre de ressources”, un lieu où les propositions et débats de l'édition débouchant sur des convergences seront résumées et recensées, et où des propositions d'autres nœuds seront recensées ou mises en lien. Il est donc nécessaire, pour une action immédiate, que celles et ceux qui souhaitent participer sollicitent les gestionnaires du club, les “modos”, en leur signalant vouloir participer à l"édition liée à «Fruits de saison» dont la création a été demandée par Clotilde Fougeray – désolé, je ne me rappelle plus du nom proposé, il me semble que c'est «Fruits de saison, la récolte» mais je ne le certifie pas, participent à cette édition. Pour une efficacité rapide, il ne faut pas que vous vous limitiez à faire cette demande étape,  il vous faut aussi initier votre propre réseau en contactant des abonnés qui vous semblent susceptibles de vouloir participer, qui eux-mêmes...

D'autres nœuds “locaux”, d'autres paires blog+édition, doivent très vite se mettre en place, car le nombre de membres de chaque nœud ne doit pas être trop élevé, si par hypothèse deux cent abonnés entrent dans le projet, les débats seront très vite incohérents, donc un nœud doit compter au plus une dizaine de membres, un nœud secondaire recensant les ressources d'un dizaine de nœuds primaires, un nœud tertiaire celles d'un dizaine de nœuds secondaires, etc. Ça implique que dès que plus d'une dizaine de personnes adhèreront au projet devra se créer un autre nœud, et ainsi de suite.

Le schéma de nœuds primaires, secondaires, etc., est formel, il permet une mise en commun rapide et structurée mais pas plus que Ma Pomme n'est le créateur du réseau, les nœuds fédérateurs ne sont à sens unique obligé, si une proposition concerne des nœuds d"un certain niveau répartis dans divers ensembles, et en beaucoup plus grand nombre qu'une dizaine, ils peuvent et même doivent constituer des réseaux alternatifs circonstanciels pour une action ponctuelle, ou pérennes et constituant leur propre structure. Pour un exemple concret de nouveau, ce qu'évoqué dans «A. Discussion GTK-OH», sur les “sites Seveso”, au nombre de 1.300 environ en France, qui peuvent constituer un réseau pérenne avec des réseaux secondaires, tertiaires, etc. sur chaque territoire concerné, lesquels nœuds peuvent aussi participer d'autres réseaux ayant d'autres objets, donc d'autres projets et une autre structure.

Le fait que le réseau initié par ce blog se mettrait en place dans le cadre du Club n'induit pas que ce doit être le cas de tous les autres, factuellement ça doit même ne pas être le cas. Ici, dans ce cadre du Club, ça ne peut guère être autre chose que des lieux de débat et de propositions générales, comme je l'explique dans la discussion mentionnée, pour des raisons de sécurité matérielle et de fiabilité les opérateurs fournissant les moyens matériels doivent être locaux (dans l'exemple donné, français) et non susceptibles d'une cessation d'activité imprévisible: Mediapart est un hébergeur dans le Club, mais c'est aussi une entreprise de médias, et si pour quelque raison l'entreprise est amenée à cesser son activité (faillite, fermeture administrative...), l'hébergeur qui lui est lié cessera aussi son activité, sans qu'on puisse savoir où son entreposées physiquement les ressources des nœuds; si un opérateur comme celui du site personnel d'Olivier faisait faillite, probablement ça ne serait pas sans préavis à ses clients, et même en ce cas on saura où il faut aller pour récupérer les ressources et réagir rapidement pour les transférer chez un autre opérateur.

L'autre raison qui fait l'intérêt d'un opérateur comme celui cité pour le site personnel d'Olivier est sa souplesse d'utilisation. La description fait dans la discussion est celle d'un informaticien un peu parano sur ce domaine, parce que les informaticiens sont comme tous les professionnels en tout domaine, ils voient tous les problèmes que peut poser une maîtrise faible d'un site, mais c'est un risque faible dès lors qu'il y a un réseau dense de petits nœuds et qu'il existe de nombreuses solutions “prêt à l'emploi” adaptées aux besoins et capacités de chacun, des solutions comme Spip ou Wordpress par exemple, ne requièrent pas une compétence autre que de savoir utiliser Internet pour faire une installation standard fonctionnelle et sont des solutions très efficaces, ce n'est qu'à partir d'un niveau tertiaire que des compétences plus pointues se révéleraient nécessaires, mais elles se trouvent facilement – qui n'a pas, dans son environnement proche, au moins une personne sur quinze ou vingt qui s'y connaît en réseau et en gestion de site?

Ma description des niveaux est sommaire, dès le niveau tertiaire et probablement dès le secondaire, on n'a plus la même limite de nombre de membres d'un nœud, puisque l'essentiel des débats et propositions auront lieu au niveau primaire, les autres niveaux étant pour l'essentiel des nœuds fédérateurs sans création importante de réflexions et propositions. On peut envisager un doublement du nombre de membres à chaque niveau inférieur, donc une dizaine à celui primaire, une vingtaine au secondaire, une quarantaine au tertiaire, etc. Ce n'est pas nécessaire mais c'est utile pour une efficacité de diffusion et de coordination: chaque nœud secondaire fédérerait deux cent (200) personnes physiques, chaque nœud tertiaire huit mille (8.000), puis six cent quarante mille (640.000), puis plus de cent millions (102.400.000) puis plus de trente milliards (32.768.000.000). Bien sûr c'est là aussi formel mais du moins, dans une entité politique comme la France un réseau global n'a pas nécessité de plus de quatre niveaux, et au niveau mondial, de cinq niveaux.

Pour une explication de la structuration possible transversale, “horizontale”, et hiérarchique, “verticale”, le billet d'Olivier «La démocratie? Subsidiarité, dévolution, péréquation.», propose une organisation valant autant pour ce dont parle l'article, la mise en œuvre de la démocratie, que la mise en œuvre d'un réseau: le niveau le plus bas, celui “national” pour la France, n'a pas nécessité à tout fédérer, les solutions locales (commune, canton, arrondissement) auront une réalisation locale, et les solutions “inter-locales” peuvent se mettre en œuvre en créant un réseau autonome inter-local pérenne ou temporaire.

Voilà, une esquisse rapide, j'ai des propositions, elles valent ce qu'elles valent, comme je les reprends de propositions largement discutées de longue date je les sais assez réalistes mai maintenant tout dépend de vous. Comme dit dans «A. Discussion GTK-OH», ça commence à partir de soi: si vous ne décidez pas de vous-même d'agir concrètement et immédiatement en contactant d'une part vos relations afin qu'elles participent, de l'autre les “modos” pour qu'ils soient des facilitateurs, notamment en validant rapidement la création de l'édition associée au blog, ça en restera là. Seul je peux beaucoup en proposant, mais seul je ne peux rien pour la réalisation d'un tel projet.

 Une dernière chose, si vous approuvez ma proposition dans ses grandes lignes, ne me le dites pas, faites-le. Si vous voulez en discuter, faites-le avec vos voisins, vos amis, votre famille, et surtout pas avec moi. Sauf si je suis au moins l'un de ces trois ;-)